Organes: Oesophage

RTEP3 : Essai visant à évaluer la valeur pronostique de la modification de l'activité métabolique tumorale mesurée par TEP-FDG au cours d'une radiochimiothérapie, chez des patients ayant un cancer de l’oesophage. [essai clos aux inclusions] L'objectif de cet essai est d'évaluer l'intérêt de l'examen d'imagerie TEP (tomographie par émission de positons) comme outil d'évaluation et de prédiction de la réponse à la radiothérapie, chez des patients ayant un cancer de l’oesophage. Cet essai cherchera à décrire les modifications de l'activité métabolique tumorale mesurées par une TEP réalisée au cours d'un traitement de radiothérapie. Dans l'avenir, l'objectif serait de modifier précocement la suite d'une radiothérapie, en fonction des résultats de la TEP réalisée en cours de traitement. Les patients recevront un traitement standard de radiothérapie, à raison de cinq séances par semaine pendant cinq semaines. Les patients recevront également un traitement standard de chimiothérapie concomitant comprenant des perfusions de fluorouracile et de cisplatine. Les patients auront quatre examens TEP : avant le début de la radiothérapie, trois semaines après le début de la radiothérapie, puis trois et douze mois après la fin de la radiothérapie. La première TEP est effectuée dans le cadre de la prise en charge habituelle des patients, la deuxième rentre spécifiquement dans le cadre de cet essai. Les deux dernières TEP sont systématiquement effectuées dans le cadre de cet essai, ce qui n'est pas le cas dans la prise en charge habituelle. Les résultats des quatre TEP permettront d'analyser l'évolution de l'activité métabolique tumorale. Les patients seront suivis pendant deux ans après la fin de la radiothérapie.

Essai clos aux inclusions

MIRO : Essai de phase 3 randomisé comparant l’efficacité de l’oesophagectomie par voie conventionnelle ou assistée par coelioscopie, chez des patients ayant un cancer de l’oesophage résécable. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d'évaluer la diminution des complications postopératoires de l’oesophagectomie qui devrait être obtenue en réalisant une partie de l’intervention sous coelioscopie, chez des patients ayant un cancer de l’oesophage résécable. Tous les patients auront une intervention chirurgicale consistant en l’ablation de l’oesophage, de la partie supérieure de l’estomac (oesophagectomie) et d’un curage ganglionnaire étendu. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes, pour le mode d'opération. Les patients du premier groupe auront une intervention chirurgicale conventionnelle, réalisée en deux temps. Un temps abdominal nécessitant une laparotomie (incision de l’abdomen) pour la préparation de l’estomac puis un temps thoracique nécessitant une thoracotomie (incision du thorax) pour procéder à l’ablation de l’oesophage. Les patients du deuxième groupe auront une intervention chirurgicale qui sera coelio-assistée : le temps abdominal sera réalisé par coelioscopie, sans d’incision de l’abdomen, avec introduction de trocarts et dissection guidée par caméra ; le temps thoracique sera réalisé de la même façon que dans le premier groupe. Les patients seront revus un mois après la sortie de l’hôpital, puis tous les six mois pendant trois ans. Au cours de ces visites, les patients complèteront des questionnaires de qualité de vie.

Essai clos aux inclusions
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 5 ans

Etude CheckMate 577 : étude randomisée de phase 3 comparant l’efficacité du nivolumab au placebo en traitement adjuvant chez des patients ayant eu une résection d’un cancer de l’oesophage ou de la jonction gastro-oesophagienne. Le cancer de l’oesophage se positionne au 9ème rang des cancers au niveau de sa fréquence dans le monde. Le traitement de référence pour les cancers de l’oesophage de la jonction gastro-oesophagienne est composée d’une radiothérapie (rayons visant à détruire les celles cancéreuses) et d’une chimiothérapie (médicaments anticancéreux) avant une intervention chirurgicale dans le but de réduire la taille des cellules cancéreuses avant l’intervention. Il y a, à ce jour, un besoin médicale pour de nouvelles stratégies thérapeutiques. L’immunothérapie (médicament qui stimule le système immunitaire pour lutter contre les maladies et les cancers) a récemment montré une efficacité clinique dans plusieurs types de cancers à un stade avancé après l’intervention chirurgicale. Des études préliminaires ont montré une efficacité du nivolumab dans ce type de cancers. L’objectif de cette étude est d’évaluer la survie globale et la survie sans progression de la maladie chez des patients ayant un cancer de l’oesophage ou de la jonction oesogastrique traités par nivolumab comparativement à ceux recevant un placebo et ayant reçu une chimiothérapie et une radiothérapie suivies d’une intervention chirurgicale. Un électrocardiogramme sera effectué dans les 2 semaines avant l’administration du traitement. Après avoir reçu une radiothérapie et une chimiothérapie suivies d’une intervention chirurgicale, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du nivolumab en perfusion intraveineuse (IV) de 30 min toutes les 2 semaines pendant 8 cures (16 semaines) puis toutes les 4 semaines. Ce traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance pour une durée maximale de 1 an au total. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo en perfusion IV de 30 min toutes les 2 semaines pendant 8 cures (16 semaines) puis toutes les 4 semaines. Ce traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance pour une durée maximale de 1 an au total. Des échantillons de tumeurs seront prélevés dans les 16 semaines avant l’administration du traitement, en cours de traitement de façon optionnelle, au moment de la première récidive et lors des visites de suivi. Des prélèvements sanguins seront pratiqués lors de la sélection, dans les 3 jours avant chaque administration de traitement et lors de la 1ère visite de suivi et de la 2ème uniquement en cas d’évènements indésirables liés au produit à l’étude persistants. Une évaluation de la tumeur par imagerie (scanner de l’abdomen et du thorax et autres localisations si nécessaire) sera réalisée dans le mois précédant l’administration du traitement puis toutes les 12 semaines. Les patients ayant arrêté le traitement pour une raison autre que la récidive continueront d’avoir des évaluations tumorales de surveillance jusqu’à récidive toutes les 12 semaines durant les 2 premières années puis tous les 6 à 12 mois entre les 3ème et 5ème années avec une dernière évaluation à 5 ans. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie le 1er jour de la 1ère cure, toutes les 2 cures jusqu’à la 9ème cure et à chaque cure jusqu’à la dernière, puis aux visites de suivi tous les 3 mois jusqu’à 2 ans après la dernière dose. Les patients seront suivis à 1 mois après traitement puis tous les 3 mois ou plus fréquemment si nécessaire, lors d’une consultation ou par téléphone pour une durée de 5 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA209-648 : étude de phase 3, randomisée, comparant l’efficacité de l’association du nivolumab et de l’ipilimumab ou du nivolumab et du fluorouracile/cisplatine avec celle du fluorouracile/cisplatine en traitement de première ligne, chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de l’oesophage non résécable, avancé, récidivant ou métastatique. Le cancer de l’oesophage est le 8e cancer le plus fréquent dans le monde. Lorsqu’il est possible, le traitement de première intention reste l’intervention chirurgicale, visant à retirer toutes ou une partie des zones cancéreuses. Lorsque le cancer est à un stade avancé, l’intervention n’est pas possible et le cancer est dit « non résécable ». Les cellules cancéreuses peuvent se propager à d’autres parties du corps et former des métastases. Dans ces cas, la chimiothérapie (médicaments anticancéreux) à base de platine est le traitement le plus fréquemment utilisé pour diminuer les symptômes, améliorer la qualité de vie et prolonger la survie des patients ayant un cancer de l’oesophage à un stade avancé. Les associations de chimiothérapie à base de platine, comme l’association du fluorouracile et du cisplatine, sont plus efficaces que l’utilisation d’un seul médicament. L’immunothérapie, qui consiste à stimuler le système immunitaire, a démontré une bonne efficacité dans plusieurs types de cancers. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité de 3 stratégies thérapeutiques : une immunothérapie (nivolumab + ipilimumab), une immunothérapie associée à une chimiothérapie (nivolumab + fluorouracile/cisplatine) et une chimiothérapie (fluorouracile/cisplatine) chez des patientes ayant un cancer de l’oesophage non résécable, avancé, récidivant ou métastatique. Un électrocardiogramme sera réalisé dans les 2 semaines précédant la répartition des patients au sein des groupes. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes : Les patients du 1er groupe recevront du nivolumab toutes les 2 semaines et de l’ipilimumab toutes les 6 semaines. Les patients du 2ème groupe recevront du nivolumab toutes les 2 semaines, du fluorouracile sur 5 jours et du cisplatine toutes les 4 semaines. Les patients du 3ème groupe recevront du fluorouracile sur 5 jours et du cisplatine toutes les 4 semaines. Dans chaque groupe, le traitement sera répété pour des cures de 2 semaines pour le 1er groupe et 4 semaines pour les 2ème et 3ème groupes, jusqu’à la progression ou intolérance pour une durée maximale de 2 ans pour les 2ème et 3ème groupes. Les patients seront suivis à 35 jours et 84 jours après la dernière dose de traitement reçue, puis tous les 3 mois. Un test audiométrique sera réalisé lors de la sélection et le 1er jour de chaque cure pour les groupes B et C. Des prélèvements sanguins seront effectués dans les 72h précédant le traitement par nivolumab jusqu’à la semaine 23 puis toutes les 2 doses de nivolumab et dans les 72h précédant le traitement par fluorouracile, puis tous les mois jusqu’à la 2e visite de suivi. Un bilan d’imagerie par scanner du thorax, scanner ou imagerie par résonnance magnétique de l’abdomen, du pelvis et de tout site cliniquement indiqué est effectué toutes les 6 semaines après la 1re administration des traitements jusqu’à la semaine 48, puis toutes les 12 semaines jusqu’à progression. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie le 1er jour de la 1re cure puis toutes les 2 semaines jusqu’à la semaine 7 et toutes les 6 semaines pour le groupe A et avant les procédures toutes les 2 semaines pendant les 2 premières cures, puis toutes les 6 semaines pour les groupes B et C.

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BeiGene MAJ Il y a 4 ans

Étude BGB-A317-302 : étude de phase 3 randomisée comparant l'efficacité et la sécurité du tislelizumab avec une chimiothérapie en traitement de deuxième ligne chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de l'oesophage avancé, non résécable et métastatique. Le cancer de l'oesophage est une tumeur qui se forme dans les tissus qui tapissent l'oesophage. Le carcinome épidermoïde est un cancer qui se développe à partir des cellules plates qui tapissent l'oesophage. Les principaux facteurs de risque sont le tabagisme, l’alcoolisme et surtout leur association dans le cas du cancer épidermoïde ainsi que l'obésité. Le traitement de référence est la chirurgie seule pour les stades localisés, la radiochimiothérapie suivie d’une chirurgie pour les stades localement avancés et la chimiothérapie palliative pour les stades métastatiques. Le tislelizumab est un anticorps monoclonal humanisé, conçu pour se lier au récepteur PD-1. Ce récepteur présent à la surface des lymphocytes T cytotoxiques permet aux cellules tumorales en exprimant PD-L1 d'échapper au système immunitaire. Cette protéine qui se lie à PD-1 protègent les cellules cancéreuses de l’action des lymphocytes T cytotoxiques. Le tislelizumab permet de restaurer la capacité des lymphocytes T cytotoxiques à tuer les cellules cancéreuses en se liant à PD-1 sans activer le récepteur et empêche ainsi PD-L1 d’inactiver le système immunitaire. Il est en cours de développement en monothérapie et en association avec d’autres traitements pour la prise en charge d’un large éventail de cancers à la fois tumoraux et hématologiques. Le paclitaxel, le docétaxel et l’irinotecan bloquent la croissance des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l'efficacité et la sécurité du tislelizumab avec une chimiothérapie en traitement de deuxième ligne chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de l'oesophage avancé, non résécable et métastatique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du tislelizumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe, recevront une chimiothérapie laissée aux choix de l’investigateur : *soit du paclitaxel toutes les 3 semaines ou une fois par semaine pendant 3 semaines, *soit du docétaxel toutes les 3 semaines, *soit de l’irinotecan une fois par semaines pendant 2 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 mois après le début de l’étude.

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Étude 2014-02-PROTECT: étude de phase 2-3, randomisée et multicentrique évaluant l’efficacité et la tolérance d’une radio-chimiothérapie préopératoire par paclitaxel et carboplatine ou par fluorouracile, oxaliplatine et acide folinique (FOLFOX), chez des patients ayant un cancer résécable de l’oesophage et de la jonction oesogastrique. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’une radio-chimiothérapie par fluorouracile, oxaliplatine et acide folinique par rapport à une radio-chimiothérapie par paclitaxel et carboplatine, chez des patients ayant un cancer résécable de l’oesophage ou de la jonction oesogastrique. Cette étude comprendra deux parties : Les cent-six patients inclus dans la première partie seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront une chimiothérapie à base de fluorouracile, d’oxaliplatine et d’acide folinique administrée en perfusion intraveineuse le premier jour de chaque cure, pendant trois cures. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie à base de paclitaxel et de carboplatine, administrée en perfusion intraveineuse chaque semaine pendant un mois. A partir du premier jour de la première cure de chimiothérapie, les patients des deux groupes de traitement recevront une radiothérapie cinq fois par semaine, pendant quatre à cinq semaines. Une résection oesophagienne sera réalisée 4 à 8 semaines après la fin du traitement. Les quatre-cent patients inclus dans la deuxième partie bénéficieront des mêmes traitements et selon les mêmes modalités que les patients dans la première partie. Les patients seront revus un mois après la résection chirurgicale, puis tous les 6 mois pendant 5 ans. Le bilan de suivi comprendra notamment un examen clinique et une tomodensitométrie thoraco-abdominale.

Essai ouvert aux inclusions
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